Nos anagrammes (à la manière de Pierre Coran) 3

Vas-tu changer de touffe,

Si un fou devient ouf ?

 

Me traiteras-tu de méchant,

Si je change une ancre en écran ?

 

Thibault Chaput

 

Vas-tu prétendre que ta mère,

La grande Marie se transforme en maire ?

 

Me croiras-tu si ton animal,

Qui s’appelle Camila devient amical ?

 

Anaïs Männlein

 

Vas-tu devenir magique,

Si ton équipe devient épique ?

 

Vas-tu devenir cool,

Si ta loupe devient une poule?

 

Maxime Tzvetkov

 

Vas-tu prétendre que je me noie,

Si Rio devient le roi ?

 

Vas-tu vouloir de l’eau,

Si Tom se change en mot ?

 

Vas-tu dire que tu as mal à la main,

Si le grand Nil devient du très beau lin ?

 

Meenakshi Gupta

 

Nos anagrammes (à la manière de Pierre Coran) 2

Me traiteras-tu de taureau,

Si Laurent a une Renault ?

 

Me croiras-tu si un avare,

Dit un jour, change ton harpe en phare ?

 

Marwan Bouamama

 

Vas-tu prétendre que t’es Anna,

Si le grand nain se transforme en Nina ?

 

Tout est permis avec Louane,

Grâce à Corline l’image est une licorne.

 

Anaë Brillant

 

Seras-tu en retard,

Si tu vois un arc devenir car ?

 

Seras-tu raplapla,

Si tu vois Bao devenir un boa ?

 

Me traiteras-tu de quiche,

Si la Chine devient niche ?

 

Léda Hufschmitt

 

Diras-tu que je suis Verlaine,

Si une liane devient laine,

 

Faudra-t-il que je t’éblouisse,

Telle une limace pleine de malice.

 

Maxime Médy

Nos anagrammes (à la manière de Pierre Coran) 1

Vas-tu me dire que tu m’aimes,

Si une LIANE devient LAINE ?

 

Colombe Heidenreich

 

Vas-tu être pâle,

Si le LAC devient CAL ?

 

Ludivine Schwebel

 

J’habite en Savoie,

Tous les ans de RIO venait un ROI.

 

Quand il mangeait sa soupe,

Sa POULE tenait une LOUPE.

 

Quand il parlait le morse,

On ne voyait plus qu’une SORTE de TORSE.

 

Il était,

Très RAIDE mais savait AIDER.

 

Cette poésie a été écrite,

Par une fille qui s’appelle LILLY ou LYLLI.

 

Moi, quand j’écris, je tape…

Dans le point de MIRE et je RIME !

 

Lilly-Rose Gross

 

22 janvier 2019, les correspondants d’Oppenau viennent à Strasbourg. (CM1 bilingue)

Mardi 22 janvier 2019 à 10h00, la classe d’Oppenau est venue à l’école.

Nous avons visité la Petite France puis nous sommes rentrés à l’école, nous avons mangé à la cantine pendant que les correspondant déjeunaient en salle polyvalente.

Nous les avons rejoints en salle polyvalente, nous avons formés de petits groupes de cinq (ou six) personnes :

  • Deux Allemands (ou trois)
  • Trois Français

Nous avons écrit des questions à propos de tout ce que nous avons récolté pendant la sortie.

Puis, nous sommes allés en salle informatique afin de taper à l’ordinateur les questions que nous avions écrites.

Enfin, les correspondants sont repartis prendre le train à la gare centrale de Strasbourg.

Le jour où les correspondants sont venus à l’école, Angela Merkel et Emmanuel Macron signaient le traité d’Aix-La-Chapelle, traité bilatéral entre la République Fédérale d’Allemagne et la République Française.

 

Lilly-Adélaïde MARTIN.

 

 

Mardi 22 janvier, les correspondants d’Oppenau sont venus à l’école. D’abord, nous avons fait des jeux de connaissance. Puis, nous sommes allés visiter la petite France. Après, nous avons mangé sans les correspondants. Ensuite, nous avons fait des groupes avec trois français et deux allemands, pour préparer des questions pour le «Passe-partout». Et enfin nous avons fait une photo devant l’école Saint Thomas.

 

Léda Hufschmitt

 

Mardi 22 janvier, nous sommes tous allés en salle polyvalente. Nous avons chanté une chanson. Puis nous sommes allés avec les correspondants visiter la Petite France. A midi, je suis allé à la cantine, puis je suis retourné en salle polyvalente pour créer des questions sur la Petite France afin de les mettre sur le site « Passepartout ». J’ai dû dessiner les tours de sorcière et le barrage Vauban dans mon cahier d’essai. En salle informatique, nous avons créé encore plus de questions et ils sont partis vers 14h50.

Maxime Tzvetkov

 

Au début, j’étais en récréation. Ensuite les correspondants sont venus. Nous avons fait des jeux de connaissance. Nous avons visité la Petite France, puis nous sommes allés manger : les correspondants ont mangé un sandwich dans la salle polyvalente, et nous, nous sommes allés comme d’habitude à la cantine. Ensuite nous avons fait des groupes de trois français et deux allemands, et nous avons préparé les questions pour le jeu « Passe partout ».

 

Amandine Desclozeaux

 

Mardi 22 janvier, les correspondants sont venus à l’école à 10 heures. Nous sommes allés à la salle polyvalente avec ma classe. Nous avons chanté une chanson en français et en allemand et les correspondants avaient essayé de chanter.

Après, les correspondants nous ont proposé un jeu pour apprendre à se connaître. Puis, nous avons visité la Petite France : la place Benjamin Zix, les Ponts Couverts, le barrage Vauban. A midi, ils sont allés à la salle polyvalente et nous sommes allés à la cantine.

   Après le déjeuner, avec ma classe, nous sommes allés à la salle polyvalente et j’ai fait un groupe avec Lilly-Adélaïde, Clara, Franziska, Carolin, Alina et moi. Pendant un certain temps, nous avons écrit des questions. Finalement, ils devaient partir, mais avant nous avons pris une photo. Puis, ils sont partis à 14h45.

Anaë Brillant

 

 

Mardi 22 janvier, les correspondants d’Oppenau sont venus. Nous sommes allés en salle polyvalente. Puis on a chanté. Nous sommes allés à la Petite France chercher des informations pour le jeu «  Passe – Partout ». Nous avons mangé. L’après-midi, nous avons fait des groupes pour poser des questions. Et les Allemands sont partis vers 15h00.

Maxime Médy

 

MARDI 22 JANVIER, la classe d’Oppenau est venue. Nous sommes allés en salle polyvalente pour chanter une chanson et faire connaissance, puis nous avons visité la Petite France en commençant par la place Benjamin ZIX jusqu’aux Ponts Couverts. Nous sommes montés sur la terrasse des Ponts Couverts, c’était très joli ! Après nous sommes retournés à l’école pour manger (sans les correspondants).

Puis nous nous sommes rejoints dans la salle polyvalente pour inventer des phrases en français et en allemand pour le jeu passe-partout, en faisant des groupes de cinq. Dans mon groupe il – y avait : Carolin, Alina, Franziska, Anaë, Lilly-Adélaïde et moi. Puis tous les groupes sont montés en salle informatique pour saisir les phrases à l’ordinateur. Et après, ils sont partis. C’ÉTAIT SUPER !

 

CLARA SCHELTE

 

Mardi, avec ma classe et les correspondants allemands, nous sommes montés en salle polyvalente. Nous avons fait un jeu de connaissance. Ensuite, nous sommes redescendus dans la cour. Nous avons visité la Petite France. Nous sommes passés devant la Maison des Tanneurs, puis nous sommes passés par le pont tournant devant l’hôtel Régent. Nous sommes montés sur le barrage Vauban d’où nous avons eu une superbe vue sur Strasbourg. Nous sommes rentrés à l’école. J’ai mangé à la cantine. Après le repas, je suis monté en salle polyvalente. J’ai écrit des questions pour le jeu «Passe-Partout » avec Ben, Leon, Thomas et Thibault. C’était trop bien !

Charles Steinmetz

 

 

Le but de cette journée était de réussir à communiquer avec la classe allemande.

Donc nous avons fait visiter à la classe partenaire, la Petite France en passant par la rue de la Monnaie et la rue des Moulins. Nous sommes montés sur la terrasse des Ponts Couverts, c’était très joli !

Après, on est allé à la cantine pendant que les correspondants ont mangé un pique-nique.

On s’est rejoint en salle polyvalente et on a écrit des questions pour « Mon Passe Partout », chacun a traduit comme il pouvait.

En fin de journée, nous avons fait une photo dans la cour de l’école et ils sont partis.

Quelle belle journée…

 

Ava Kaelbel

 

 

 

Le héron

Un jour, sur ses longs pieds, allait je ne sais où,

Le Héron au long bec emmanché d’un long cou.

Il côtoyait une rivière.

L’onde était transparente ainsi qu’aux plus beaux jours ;

Ma commère la carpe y faisait mille tours

Avec le brochet son compère.

Le Héron en eût fait aisément son profit :

Tous approchaient du bord, l’oiseau n’avait qu’à prendre ;

Mais il crut mieux faire d’attendre

Qu’il eût un peu plus d’appétit.

Il vivait de régime, et mangeait à ses heures.

Après quelques moments l’appétit vint : l’oiseau

S’approchant du bord vit sur l’eau

Des Tanches qui sortaient du fond de ces demeures.

 

Poésie de Jean de La Fontaine

 

Saisi par Sepehr Mahdavi pour la classe de CM2 monolingue

Le pluriel des noms et des adjectifs.

Le pluriel des noms

Le plus souvent, pour former le pluriel d’un nom, on ajoute un s au singulier.

  • Les noms qui se terminent par s, x ou z ne changent pas.
  • Sept noms en ou se terminent par oux au pluriel : des hiboux, des joujoux, des poux, des bijoux, des cailloux, des choux, des genoux.
  • Les noms qui se terminent au singulier par au, eau et eu prennent un x au pluriel: un esquimau des esquimaux, un végétal des végétaux
  • Exceptions : des landaus, des bleus, des pneus, des émeus
  • Les noms en –al se terminent en –aux au plurie: un animal des animaux, un végétal des végétaux
  • Exception : des bals, des carnavals, des chacals, des étals, des festivals, des récitals, des régals, des narvals…
  • La plupart des noms en –ail prennent un s –aux au pluriel: un éventail des éventails
  • Mais certains noms en –ail se terminent en –aux au pluriel: un corail des coraux, un travail des travaux, un vitrail des vitraux

 

Le pluriel des adjectifs

Pour former le pluriel d’un adjectif, on ajoute le plus souvent un s

Les adjectifs qui se terminent par s ou par x ne changent pas au pluriel.

Les adjectifs qui se terminent en –eau font leur pluriel en –eaux : un climat nouveau des climats nouveaux

La plupart des adjectifs qui se terminent par –al font leur pluriel en –aux: le principal climat les principaux climats

Exceptions : banals, bancals, fatals, finals, glacials, natals, navals.

 

Texte saisi par Thimothé pour la classe de CM1 monolingue

Intervention Eurovoyageur au CM1 bilingue.

Une personne du CIIE (Centre d’Information sur les Institutions Européennes) est venue, début février, nous poser des questions dans le cadre d’une intervention « Eurovoyageur » et j’ai voulu en écrire quelques- unes.

 

Quelques questions posées :

  1. Quelle sont les trois langues parlées au Luxembourg ?
  2. Quelle construction de 50 Km de long relie la France et le Royaume-Uni ?
  3. Citez un peintre espagnol célèbre.
  4. Le Hongrois Laszlo Biro a inventé un objet qui nous sert à écrire, il s’agit du …………….…… à bille
  5. La feta, fromage typiquement grec, est fabriqué à partir de lait de ………………..

 

Réponses:

  1. français, allemand et luxembourgeois
  2. Eurotunnel
  3. Pablo Picasso, Goya, Dali, Velasquez
  4. Stylo
  5. Chèvre ou Brebis

 

Texte saisi par Aliénor pour le CM1 bilingue

Les deux branches de l’arbre.

Il y a bien longtemps sur une lande desséchée se trouvait un arbre extraordinaire. Il était très vieux, aussi vieux disait-on, que la terre ; et il donnait des fruits merveilleux, dorés et luisants comme des soleils. Ces fruits faisaient ployer deux énormes branches. Hélas, personne ne pouvait profiter de ce don du ciel, car l’une des deux branches portait des fruits empoisonnés ; et l’on ignorait laquelle.Tous salivaient donc devant ces fruits offerts, mais aucun n’y touchait.

Vinrent des temps de famine. Un printemps trop glacial ravage les vergers, un été trop sec brûla la moisson. Seul le vieil arbre portait ses fruits, plus beaux que jamais. Alors les villageois se rassemblèrent autour de ses branches, l’envie au cœur. Il leur fallait choisir : risquer la mort en mangeant les mauvais fruits, ou mourir de faim en n’y touchant pas. Ils tournaient autour de l’arbre, indécis, lorsqu’un vieil homme, que plus rien ne rattachait à la vie, osa faire le geste. Il saisit un fruit d’une branche et mordit à pleines dents. Tous le regardèrent. Puis, voyant qu’il croquait et croquait encore, ils se précipitèrent pour se nourrir à leur tour. La chair des fruits était suave, elle rassasiait de la faim comme de la soif. Et, miracle ! Au fur et à mesure qu’on les cueillait, d’autres fruits repoussaient.

Durant plusieurs jours, la population du village festoya en riant de sa peur passée. Dire qu’ils avaient failli mourir de faim à cause de l’autre branche empoisonnée !

A quoi bon d’ailleurs garder cette branche, aussi inutile que dangereuse ? A la nuit tombée, ils prirent une hache et la coupèrent au ras du tronc.

Hélas, lorsqu’ils revinrent le lendemain, tous les fruits étaient tombés. Ils pourrissaient sur le sol. Et l’arbre, le bel arbre aussi vieux que la Terre, était mort.

D’après un conte de l’Inde, les philo-fables de Michel Piquemal.

Saisi par Rojin pour le CM2 monolingue

Le loup et la cigogne

Les loups mangent gloutonnement

Un loup donc étant de frairie

Se pressa, dit-on, tellement

Qu’il en pensa perdre la vie :

Un os lui demeura bien avant au gosier.

De bonheur pour ce loup, qui ne pouvait crier

Près de là passe une cigogne

Il lui fait signe ; elle accourt.

Voilà l’opératrice aussitôt en besogne.

Elle retire l’os ; puis, pour un si bon tour,

Elle demanda son salaire.

« Votre salaire? dit le loup :

Vous riez, ma bonne commère !

Quoi ? Ce n’est pas encore beaucoup

D’avoir de mon gosier retiré votre cou ?

Allez, vous êtes une ingrate :

Ne tombez jamais sous ma patte. »

 

de Jean de la Fontaine

 

 

saisi par Marouane pour la classe de CE2 monolingue.